L'objectif était de piloter mes jouets "Blade" avec ma Taranis (en remplacement des mini-radios contenues dans les boîtes) avec un investissement réduit.

Maintenant, il s'agit de configurer un modèle "Blade".

Pour mémoire, sur un modèle classique avion Mode 1 , les voies sont réparties de la manière suivante :

1. Gaz
2. Ailerons
3. Profondeur
4. Dérive

Dans cet exemple, je ne l'applique pas à un avion, mais au quadricoptère Blade mQX.

Commençons par la page Model Set-Up :

1. Mettre le nom du modèle
2. Choisir une image (j'ai préparé une image BlademQX.bmp)
3. Décocher les alarmes interrupteurs
4. Mettre le module interne Off
5. Mettre le module externe On en choisissant le mode PPM
6. Choisir Channel Range : Ch1-8
7. Choisir PPM Frame : 22.5 ms - 300 µ

Passer à la page Inputs.

J'ai programmé un dual rate avec l'interrupteur SF (là vous pourrez adapter les valeurs) :

Ensuite, passer directement à la page servos (pas de mixages).

Sur cette page il faut inverser le débattement des Ch2 et Ch4 :

Il ne reste plus qu'à appairer (bind) le mQX avec la Taranis :

1. Eteindre la Taranis
2. En maintenant enfoncé le poussoir Bind du module Orange, mettre la Taranis sous tension (éventuellement faire Exit si il y a des alarmes)
3. La led du module Orange doit flasher lentement deux fois
4. Mettre le mQX sous tension et le poser à plat
5. Après quelques secondes, la led bleue doit restée allumée

Vous pouvez faire voler votre mQX avec votre Taranis !

Ci-dessous le fichier PDF si vous souhaitez préparer la configuration avec OpenTX Companion

Après avoir passé mon Blizzard sur la Taranis, j'ai fait quelques essais en plaine pour affiner les réglage, par vent fort et turbulent, ce n'est pas garanti !

Le vent étant passé NO, bien qu'annoncé à 32 km/h à l'aéroport, je suis allé à ma pente favorite. Grande marrée, la mer retirée laissait la grève peuplée de pêcheurs à pieds.

En haut de la pente, l'anémomètre indiquait un vent de 25 à 41 km/h !

J'ai dû trimmer un peu aux ailerons, pour assurer un vol stable et rectiligne nez au vent.

La dynamique était impressionnante, avec quelques thermiques sous les cumulus, pourtant il n'y avait pas de goélands pour m'accompagner.

Le plus dur fut d'atterrir, ailerons relevés à fond, il fallait piquer pour toucher terre !*

Je suis rentré après une heure et demie de vol, je ne m'étais pas assez couvert et ça fraichissait... en même temps que la mer montait sur la grève.

* Je vais mettre un peu plus d'amplitude sur la commande de "spoilers" pour atterrir.