Le vent, toujours de secteur nord, m'a incité à essayer un autre spot. J'y avais déjà volé avec l'Easystar, là je voulais essayer en planeur... sans moteur !
L'endroit est assez exigu pour l'atterrissage et le vent y est turbulent, j'ai donc d'abord lancé mon petit Swift d'un mètre d'envergure, en mousse, léger, il ne craint pas grand chose.
Le Swift prêt à prendre les airs...
Après avoir volé pendant une bonne demi-heure avec le Swift, ce fut au tour du Flow de prendre les airs. Une heure plus tard, après un atterro peu académique (turbulence près du sol) je suis rentré me réchauffer auprès d'un bon feu de bois avec un single malt bien tourbé !
Après l'anticyclone, les vents sont passés Ouest amenant avec eux une pluie bienfaisante... et en général le vent poursuit sa rotation le lendemain vers le Nord-Ouest : bien orienté pour la pente !
La météo annonçait un vent de 18 kmh en début d'après-midi, faiblissant en soirée à 12 km/h, mieux valait partir avec un moteur dans le nez, d'autant que la mer serait haute. C'était donc au tour du Joy2fly de faire état de ses qualités à la pente.
Mick est venu me rejoindre avec son aile en fin d'après-midi :
Avant de faire les premiers essais en lancé main, il faut charger la batterie du modèle. Comme sur beaucoup de petits modèles équipés en LiPo 1S, la radiocommande dispose d'un chargeur :
attention de bien enficher la batterie dans le bon sens (la languette est un peu gênante).
J'ai reçu la radio en mode 2, comme personnellement j'utilise le mode 1, il suffit de basculer le bouton de mode : très simple !
Après avoir allumé la radio, manche des gaz en bas, il suffit de brancher l'accu LiPo, là encore, faire attention au sens de branchement (j'insiste car le détrompage n'est pas très sûr). Normalement, une petite diode rouge s'allume dans le nez du planeur.
Faire quelques essais pour vérifier le sens des débattements, ajuster mécaniquement les tringles (avec le U de la corde à piano) pour faire le neutre des gouvernes.
Attention de ne pas vous blesser avec l'hélice.
Un petit test d'équilibrage du planeur sur le bout des doigts m'a rassuré, le planeur est bien équilibré.
Avant de partir voler sur le terrain de jeu, j'ai réalisé quelques lancés main dans le jardin, ce moustique semble bien né !
C'est accompagné par mes petits enfants que les premiers vols ont été effectués, en soirée afin que le vent mollisse.
J'avais un peu perdu l'habitude de voler en deux axes (il faut anticiper le virage pour donner un peu de gîte au planeur) et soutenir à la profondeur.
Premiers vols du Phönix Nano en soirée
En conclusion ce petit planeur est tout à fait séduisant et vole plutôt bien pour un 2 axes !
Les plus
Les moins
La fixation de l'aile qui permet son déclenchement en cas d'atterrissage raté
Il est livré en RTF avec une radiocommande en 2.4 GHz :
La boîte contenant tous les éléments
A l'intérieur, tous les éléments sont parfaitement rangés et maintenus par des casiers en carton :
A l'intérieur tous les éléments sont parfaitement rangés
L'inventaire de la boîte est rapide :
La radiocommande (modifiable en mode 1 ou 2 par un simple verrou)
Les empennages horizontal et vertical
Le fuselage entièrement préparé (récepteur, motorisation, servos et tringlerie)
L'aile entièrement montée avec un dièdre important (pas d'ailerons)
Une notice complète (avec une partie en français)
Il manque les quatre piles AA nécessaires à la radiocommande.
Le contenu de la boîte
Pour l'assemblage, il suffit de suivre la notice détaillée et illustrée.
Il faut manipuler les empennages avec précaution, ils sont réalisés en un très fin matériau expansé.
Commencer par introduire la tringle dans le guignol du stabilisateur et positionner le stabilisateur sur le fuselage.
Faire de même avec la dérive - attention, sur mon exemplaire la corde à piano de la tringle était mal orientée, il à fallu la faire pivoter avec une petite pince de 90°.
En clipsant l'empennage vertical, il verrouille l'empennage horizontal, pas de collage nécessaire. Si vous voulez assurer la fixation, attention de prendre une colle compatible avec le polystyrène.
L'aile se fixe de manière astucieuse par un tenon à l'avant et un aimant à l'arrière, ce qui assure sa protection en cas d'atterrissage brutal.
Comme il s'agit d'un moto-planeur, le modèle est équipé d'une propulsion qui entraîne une petite hélice repliable. Le constructeur a prévu des petits ressorts pour rabattre l'hélice en mode planeur, je ne suis pas sûr que ce soit nécessaire (il n'y en a pas sur mes autres modèles) mais ce n'est pas gênant, le petit moteur est assez puissant pour écarter les pales par la force centrifuge dès qu'il entre en rotation.
La petite batterie LiPo 1S150 mAh se fixe avec un velcro sous l'avant du fuselage
Le planeur assemblé, prêt pour un premier lancé main :